Diagne Chanel

Engagement

Le process créatif de Diagne révèle le génocide du Soudan et elle est engagée dans de nombreuses campagnes pour les droits humains.

Le génocide au Sud Soudan

La lutte pour la vérité de l’information face au conflit soudanais

Fondé en 1997 par Diagne Chanel, le Comité Soudan refuse l’attitude de passivité ou de complicité face aux massacres et épurations ethniques qui perdurent au Soudan.

Concrètement, ses objectifs consistent à soutenir les populations victimes, qu’elles quelles soient, sans restriction ethnique, religieuse, culturelle, politique ou autre ; à lutter contre l’étouffement médiatique des problèmes et contre la désinformation ; à comprendre et à expliquer les vraies causes du conflit ; à dénoncer les forces qui entretiennent la situation de guerre ou en bénéficient ; à permettre aux populations victimes et à leurs représentants de s’exprimer et de témoigner ; œuvrer, en association avec les organisations actives dans les autres pays, pour que la communauté internationale prenne ses responsabilités et agisse pour freiner les agressions contre les populations civiles.

Dans le but d’atteindre ces objectifs, des actions sont mises en œuvre : pétitions, reportages, actions de solidarité, conférences de presse, actions en justice, actions auprès des centres de décision européens et mondiaux…

Extrait du rapport Fouquet

bebe dinka
La fin d'un Primitif - Racisme en Mauritanie - Diagne Chanel
La fin d'un primitif

Racisme et esclavage actuel en Mauritanie

Même si tu pries, tu n'iras pas au Paradis

Ce film est la mort d’une illusion, l’illusion que l’esclavage des Noirs Africains a disparu avec la fin de la traite transatlantique.

Aujourd’hui encore des Noirs d’Afrique sont achetés et vendus dans au moins deux pays d’Afrique du Nord ouest la Mauritanie et le Soudan. Ils subissent le viol, les tortures spécifiques exercées contre eux en représailles, les mutilations, la castration, la famine, la mort.

Le printemps arabe, un hiver pour les noirs africains ?

Appel de SOS Racisme

Lors de mon engagement j’ai alerté à plusieurs reprises sur les massacres de noirs africains en Libye.

J’ai estimé que le lynchage des Noirs africains commis lors du printemps arabe étaient occultés et qu’une protestation était urgente et indispensable.

J’ai écrit ce texte publié dans La règle du jeu, avec Dominique Sopo qui l’a largement fait signer.

esclaves mutilés diagne chanel peinture
La Traite transsaharienne, Esclaves mutilés

Contre le terrorisme

Tribune libre

Pour le philosophe René Girard, le terrorisme est l’un des cinq fléaux qui menacent notre planète. Nous sommes selon moi menacés également par un mythe, le mythe du terroriste désespéré. Ce mensonge idéologique accorde d’emblée une caution morale au terrorisme et nous met tous en danger.

Les vraies victimes seraient celles qui ont fait le choix de la violence, les autres n’existent pas !

Je pense aux victimes de la terreur étatique, celles dont personne ne parle parce qu’elles sont silencieuses et dont les médias se désintéressent. L’année dernière j’avais rappelé que la guerre du Soudan menée systématiquement, depuis 1956 par les dictatures de Khartoum contre les populations Noires Africaines du Soudan, n’a jamais crée de terrorisme.

Pourtant 50 ans de guerre, d’extermination et d’esclavage ont vraiment mené au désespoir ces populations, qui peut être demain, vont pouvoir accéder à la sécession d’avec un régime criminel.

Je pense également à ceux qui désespérés, pris dans une guerre ou une économie sinistrée, fuient leur pays et sont maintenant accueillis par la prison en Algérie.

En mai 2008 l’armée marocaine noie volontairement, trente clandestins africains dont quatre enfants.

En janvier 2006 la police égyptienne tire et tue 47 demandeurs d’asile Soudanais rassemblés au Caire pour une manifestation pacifique, devant le Haut Commissariat aux Réfugiés. Les survivants, des dizaines de blessés, les orphelins, sont, eux, jetés dans des geôles. Les lettres que nous avions envoyées au gouvernement égyptien, à l’ambassade d’Egypte, au Haut Commissariat aux Réfugiés sont restées sans réponse.

Point de compassion ou d’inquiétude pour ces ressortissants africains dont les pays ne redemanderont jamais les corps. Eux, c’est certain, ne menacent pas la planète.

Les bonnes victimes sont celles qui posent des bombes et nous sommes dans un monde où seuls ceux qui terrorisent les autres peuvent se faire entendre.

J’ai pu me rendre compte lors de notre long engagement pour le Soudan et le Darfour à quel point on ne voulait pas voir certaines causes et qu’un efficace négationnisme jette, en outre, une suspicion sur ceux qui défendent ces causes. J’ai toujours pensé que pour notre dignité mais également pour notre propre sauvegarde, nous devons rester attentifs et entendre ces victimes et ces morts politiques qui attendent en silence que justice leur soit rendue. La Cour Pénale Internationale a accusé Omar El Béchir, dictateur du Soudan, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de génocide. Peut être enfin un début de justice et enfin une victoire pour les militants des droits humains.

Avec le tragique assassinat de deux jeunes otages, nous voyons bien que le terrorisme détruit tout et emporte tout. Il dévaste la jeunesse, l’ouverture, l’humanitaire, le jeune amour tourné vers d’autres cultures. Ces deux jeunes hommes ont été tués par le contraire de ce qu’ils représentaient.

Les attentats terroristes continuent, presque chaque jour et sans cesse. Mais une semaine, un mois après, qui s’en souvient ? À peine cités les morts souvent anonymes, disparaissent aussitôt des médias et également des mémoires. L’oubli est, lui aussi meurtrier.

Cette difficulté à condamner le terrorisme semble bien être le choix du déshonneur. Les défenseurs de Droits Humains, savent ce qu’il en coûte de faire ce choix, ce qu’il en coûte de tolérer, en l’oubliant, cette guerre souterraine et omniprésente, dans laquelle, aucun lieu, ni personne n’est épargné.

Hier en Tunisie, le suicide d’un jeune homme, semble avoir eu raison d’une vieille dictature.

Ces morts violentes vont-elles avoir raison de l’aveuglément et du manque de courage qui jusqu’à aujourd’hui fait préférer l’oubli des victimes du terrorisme et évite de condamner les vrais coupables, les terroristes ?

Diagne Chanel

Samedi 15 janvier 2011, pour le MPCT

Le viol en temps de guerre

Conférence

« Même en temps de paix, il est toujours temps, de mener avec le viol, une guerre contre les femmes. »

les gisantes, 1993 - viol en temps de guerre | Diagne Chanel
Les Gisantes

Publications

Des idées et des Hommes. Les silences coupables,
mai 2007 / trois pages.
Ouvrage collectif URGENCE DARFOUR
Co auteurs, André Glucksman, Bernard Kouchner, Gérard Prunier, Bernard-Henri Lévy, Jacques Julliard, Jacky Mamou, Richard Rossin, Phillipe Val, Dominique Sopo, Yves Ternon.

Jeunesse

LE PACTE DES BOUCHCOUSUS
2003 Océan Editions Co auteur, Maryvette Balcou

MIRIAM MAFOU METIS,
Paris Musées 2005.Co auteur, Marie Sellier 2016 Réédition en version bilingue français /allemand Éditions Bernest. Autriche

L’HISTOIRE SANS FIN DES MAFOUS ET DES RATAFOUS
Paris Musées 2005 (aide CNL) Co auteur, Marie Sellier DIAGNE

Articles d'analyse politique

Le génocide du Sud Soudan,
MÉMOIRE 2000./ 2003

La grande guerre du Soudan,
DIASPORIQUES/ 2004/ Numéro 29.

La guerre du Soudan,
Revue PROCHOIX n° 33
Éditée par Caroline Fourest, juin 2005

L’avenir incertain des enfants du Darfour,
LIBÉRATION 30 octobre 2007.
Diagne Chanel, présidente du Comité Soudan, Simone Dumoulin, présidente de Vigilance Soudan, Jacky Mamou, président du Collectif Urgence Darfour et Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

Sud-Soudan, une indépendance périlleuse
LE MONDE/13 Janvier 2011
Diagne Chanel, Simone Dumoulin, Jacky Mamou

Collabore depuis janvier 2011, à la rédaction du bulletin VIGILANCE SOUDAN, Marc LAVERGNE, Simone Dumoulin ….

2017 Afriques, Panafrique – Des racines à l’arbre – Christophe Bastid, Patrick Bey – contributeur Diagne Chanel FABERT